Aussi noir que vos plus sombres pensées [Akiro]

Une nouvelle saison pour le lac aux Outardes, un nouvel...Un nouvel quoi d'ailleurs? Psymon baisse un oreille et laissa l'autre dressé, curieux de savoir en quel saison il était. d'ailleurs, il s'en voulait fortement d'être aussi inculte, ne même pas savoir en quel saison l'en est. Lui qui se dit être intelligent, pertinent, curieux et savant ne savait même pas définir la saison actuelle. Le grand loup noir au pelage débène pouissa un soupir. Plus les jours passaient, plus il devenait indulgent ce qu'il qualifiait de défaut. Il pencha son beau visage sur la surface limpide et transparente du lac et y trouva son reflet. de belles et grandes oreilles bien droites et fières, quoi que la droite force de se baisser dès que Psyco' était contredit ou surprise était légèrement penshée. de beaux yeux d'argents, pas terne et sombres comme ceux qui avaient des yeux gris, non la même couleur que de l'argent éclairé par un simple rayon de lune. Puis son museau, alloongé et fin terminé par une truffe bien noire et humide. Oui, il se trouvait plutôt beau et n'hésitait pas se servir de sa beauté pour charmer les femelles qu'il estime digne de son beau regard. Il releva la tête et admira son corp du mieux qu'il le pouvait en tournant sa tête dans tous les sens. Il était de taille moyenne, il avait la chance d'avoir de belles longues pattes fines et musclées. la plupart des loups qu'il rencontrait ne s'imaginait pas que sous son épaisse fourrure se cachait des muscles d'acier et redoutables. Il avait un beau pelage noir, un pelage de jais sans aucunes imperfections. Souvent, les loups noirs comme lui ont des touffes de poils gris et blanc, mais lui zéro, aussi noir que la plus sombre nuit qui tomba sur ces Terres...


Après s'être comtemplée avec grace et envie, Psymon releva brusuqement la tête et se donna une bonne grosse baffe intérieur. Comment pouvait-il oser se trouver beau, déjà sans avoir résolu le problème de la saison, secondement alors qu'il était couvert de taches de sang plus ou moins récente et ce sang n'appartenait pas qu'a des proies de chasse, et troisièmement car, même s'il ne connaissait pas ce mot, l'orgueil pouvait parfois 'savérer être une dangereuse faiblesse mortelle. Ceci réussit a mettre de forte auvaise humur quelques instants le grand loup noir qui grogna sourdement quelques instants contre lui-même. Puis il baissa un oreille comme a son habitude quand il n'était pas content et la redressa vite fait. D'un simple regard il balaya le paysage qui l'entourait. Tout paraîssait calme, très calme. le silence semblait être le seul et unique compagnon de psymon en ce moment, c'était agréable. Le loup noir sentit son coeur être en paix quelque instants quoi qu'il eut envie soudainement d'envies meurtrières...

[Désolé, c'est assez court, je suis un peu en manque d'inspi.]

[Ne t'inquiète pas, mes premiers postes sont pas mal mais ensuite sa se dégrade dangereusement x) ]

Le lac restait toujours aussi paisible. Sa face se ridait parfois au contact d'une feuille ou même d'une simple poussière invisible tellement celui-ci restait sensible. Il était translucide et regarder son reflet dans celui-ci paraîsait être un rêve. Mais toute beauté a un défaut car surement rien n'est parfait, et malgré sa beauté et son calme, le lac possédait une anomalie pour les loups audacieux qui le longeait. Il n'attirait guère le gibier. Cerfs, bieches lièvres ou même sangliers ne se rendaient ici, et surement était a cause de cela que ce lieu restait si paisible.

Psymon était fier de lui, le grand loup noir venait de trouver le défaut de ce lieu. Car pou lui tel était l'une de ses nombreuses devises, "Rien est parfait, pas même le paradis". Il fut donc satisfait de pouvoir executer cette deise dans chaque lieux ou il se trouvait, mais la devise s'appliquait aussi aux loups et aux êtres vivants, a tout en réalité, rien, même pas une fleur était parfaite. Mais c'était la la façon de voir de Psymon et ceci n'était peut-être qu'une fausse réalité, mais lui y croyait dur comme fer.

Puis il sentit une odeur que lui apportait une douce brise légère et fraîche qui ébouriffa sa belle fourrure. Cette odeur était Syad et cela détendit légèrement les muscles du loup noir quoi qu'il restait toujours sur ses gardes. Il tourna son beau regard argenté qui s'arrêta sur la petite silhouette d'un loup gris aux allures peu enviables. Il n'aspirait pas come Psymon l'élégance et la beauté mais plutôt des allures de vagabond. Le sous-chef qui était de forte mauvaise humeur malgré sa découverte en ce lieu, émit un bref grognement sourd qui se stoppa rapidement, alors qu'il sentait le regard du loup de son clan se poser sur lui.

Psymon était un loup très fidèle, respectueux et loyal envers sa meute et ce fut pourquoi il ne voulait faire aucun mal que ce soit physiquement ou verbalement a ce loup, mais il ne serait pas non plus charitable et amicale avec ce-derniers. Mais son instinct de sous-chef fier et puissant lui commanda de faire connaissance avec ce membre de son clan. C'est pourquoi, noblement il s'avança doucement avec imposance vers Akiro, le regard franc et froid, les oreilles en avant.

Le grand loup noir qu'Akiro avait reconnu comme le sous-chef de son clan, après quelques instants de réflection, s'approcha. Son pas était sur et confiant, noble. Il donnait cette image de sûreté, de confiance en soi. Il dépassait le loup jaune de presque une tête, étant déjà grand de construction, cet effet était bien sur renforcé par la petite taille de l'autre. A les voir comme ça, ils semblaient presque de parfaits opposés. L'un rayonnant de noblesse, de force, grand et fort, une fourrure et une carrure superbe, l'autre petit et jaune, trop maigre, doté de pattes proportionnellement trop longues par rapport au reste, l'air méfiant. Méfiant, il l'était, mais pas méchant pour autant. Terriblement asocial, certes, faisant preuve d'un comportement étrange par moments, à parler tout seul. Bien que ça ne lui était plus arrivé depuis un bout de temps. Il était calme, sage si on veut. Il s'excluait volontairement, mais restait malgré tout fidèle à son clan, chassant pour eux. Mais à part les outardes qui semblaient avoir déserté momentanément les lieux, les abords du lac n'avaient pas grand chose à proposer. Pourtant, l'eau était propre à la consommation. Peut être le gros gibier avait il été chassé par la trop grande fréquence de visites de loups. En effet, les environs du lac montraient que des loups venaient régulièrement, odeurs comme traces...

Akiro recula d'un demi pas, méfiant. Ses yeux oranges étaient vissés dans ceux, argentés, du grand mâle noir. Il voyait quelque chose qui lui était terriblement familier dans ces yeux brillants, qu'il avait déjà vu dans le regard de tant d'autres. Il savait qu'il n'était pas aimé, qu'il avait quelque chose de différent. Il était parfaitement habitué au dégoût, à la répulsion, c'était aussi en partie pourquoi il n'avait confiance en personne, pourquoi il avait peur de s'approcher des autres. D'une certaine façon, il savait qu'on le rejetterais, et il n'aimait pas avoir du monde autours de lui. C'était un équilibre fragile, dans le style "tu me laisse tranquille, je te laisse tranquille".
Pourtant, le sous-chef des Syad ne semblait pas hostile, simplement froid, et ça troublait vaguement le jeune loup. Ce dernier se tenait à quelques pas, les omoplates saillants sous sa fourrure emmêlé, le museau levé pour voir le visage de l'autre malgré la différence de taille assez importante. Il donnait presque l'air de se pencher, si ce n'était pour ses pattes certes légèrement écartées mais presque parfaitement droites, prêt à s'écarter à tout moment. Il pouvait sembler faible, mais une chose était sure, il savait se battre, ayant développé une technique de combat bien à lui, adaptée à sa petite taille et sa carrure fragile.

Le loup jaune resta un moment ainsi, à dévisager Psymon, ses oreilles se tournant au moindre bruit, alerte. Il n'était jamais calme intérieurement, toujours alerte, toujours à chercher le danger même la ou il n'y en avait pas. C'était son caractère, sa façon d'être, et si les autres ne l'aimaient pas, ça lui était bien égal. Il n'avait pas besoin d'être aimé, d'être aidé, d'être écouté.
Il était autonome, même au sein du clan...

En effet, Psymon avait toujours été un loup sûr de lui, émanant de la confiance et de la noblesse de son beau regard intelligent et vif. Ses pas étaient lents et imposants et son allure envoutante et autonome. Il avait été gâté par la nature et il n'avait jamais cessé de la remercié de la grande beauté physique qu'elle lui avait fournie et de son intelligence rare qu'elle lui avait offert. Mais cette dernière semblait s'être beaucoup amusée a dessiner le curieux personnage qui se tenait devant Psymon. Il était d'une taille petite, avec des longues trop longue, disproportionelles, des petits yeux oranges inspirants la méfiance et de l'apathie. Un poil jaune ébourrifé et sâle si on le comparait a celui de Psymon, quoi que ce-derniers fut paremé de taches de sang. Nombreux avait du être les inconnus qui, après avoir croisé le chemin de ce loup, avait pu se regarder dans le reflet de l'eau en se trouvant beau. Mais le physique apportait peu pour Psymon, cela ne faisait pas le loup.

Il se stoppa assez prêt de l'inconnu qui était un guerrier Syad. Etrangement, même si cela n'était pas dans les habitudes de psymon, il voulait en faire sa connaissance, peut-être un allié dans les moments difficiles, mais ce qui était sûre, c'est qu'il ne fallait surtout pas en faire un enenmi, car sous ses airs de petit vagabond méfiant et répulsant, le sous-chef avait très rapidement compris que c'était un loup qui savait se battre et qui pourrait bien être dangereux dans un combat singulier malgré la puissance et l'expérience du grand loup noir.

Il devait légèrement baissé la tête pour pouvoir bien regarder en face le guerrière, mais Psymon ne voulant pas se montrer plus haut, plus puissant, il le fit le plus discrètement possible. Il ne ressentait aucunes pitié pour Akiro et ne tenait toujours pas a être charitable avec lui, mais cela ne l'empêchait pas d'être respectueux et noble, digne d'être sous-chef Syad. Il avait les oreilles droites , ce qui était plutôt rare chez lui, lui qui avait l'habitude de se poser des questions toutes les minutes et de baissé maladroitement l'oreille a chacune de celles-ci. Cela faisait plusieurs minutes, d'ailleurs, qu'il ne c'était pas encore posé lui-même un de ses problèmes immorables et incensés dont il arrivait toujours a trouvé un but. Mais la n'était pas la question, il aurait voulu appliquer sa devise du rien n'est parfait, mais sur ce loup, il aurait plutôt fallut appliquer celle du "tout le monde a une qualité, même le diable..."

Après avoir garder un lourd silence qui pesa sur l'atmosphère, le temps que Psymon arrive a deviner le nom de ce guerrier qui était de son clan, désirant commencer la discussion qui ne risquait pas d'être enjouée, il se décida a émettre un son, a parler et ceci était un exploit que peu avait le droit d'admirer, car jamais jusqu'a maintenant il avait débuter une conversation, lui, tacciturne et mystérieux, qui attendait toujours d'être provoquer pour répondre.

-Tiens, Akiro! Annonça-t-il d'une voix enjouée sans la moindre marque de mépris, Quel bon vent t'amène ici?

Il ne s'était pas forcé a paraîtr heureux et jovial, il était e ce naturel avec les gens qu'il jugeait intéréssant et avec un bon fond de sympathie. Or, a ses yeux, tous les Syad étaient ainsi.

Le loup jaune resta quelques secondes sans brocher, autre que ses oreilles qui continuaient de se tourner derrière et sur les côtés, ses yeux oranges fixant son interlocuteur en cherchant la faille. Il faisait toujours ça, chercher ce que l'autre pouvait bien vouloir, quel étaient ses intentions en s'approchant de lui. Il n'avait eu que très peu -voir pas du tout- de contact affectif ou amical avec d'autres. En fait, à part ses visites plutôt fréquentes chez le guérisseur quand il était jeune, il n'avait jamais vraiment connu personne de près, et même là, c'était surtout parce qu'il était forcé. Oui, il avait été très malade, et c'était une mémoire très trouble parce que la plus grande partie du temps, il était parti dans son autre monde ou dans un délire fiévreux. Au final, on l'avait guéri du microbe mais pas de son véritable problème. Mais ses crises s'étant faites très peu fréquentes, il avait été déclaré guéri et était devenu guerrier. Et en temps de paix, comme maintenant, il s'occupait activement à la chasse, dans le seul but d'avoir quelque chose à faire. Parce que tant qu'il était occupé, il n'entendait pas les autres, ne se battait pas contre son ombre, n'essayait pas de faire taire des fantômes. Tant qu'il était occupé, il était presque normal.

Le jeune mâle pencha légèrement la tête sur le côté, notant que Psymon s'était légèrement penché pour compenser la grande différence de taille entre eux. Mais lui se tenait courbé, ce qui le rendait encore plus petit. Il redressa un peu sa tête, ses épaules se rapprochant légèrement. Ainsi, l'os ne pointait plus sous sa peau, se contentant de mouler la fourrure. Il avait l'air maigre et fragile. Faible. Il était facile à blesser, certes, les os fins et longs, peu de chair et peu de résistance. Mais il avait l'endurance physique et la résistance à la douleur. Il se battait en conséquent, harcelant ses victimes plutôt que de se laisser entraîner dans un corps à corps. Il se battait de loin, par coups répétés, mordant rapidement avant de s'écarter d'un bond. Il avait l'équilibre et la vitesse, cette technique était donc parfaitement adapté à lui. Mais c'était bien là ses seules qualités. Il n'était quand même pas vraiment à envier. Il était facile de remonter son estime pour soi même après l'avoir rencontré. Il n'en avait pas beaucoup, d'estime, ni pour soi ni pour les autres. Du respect pour ceux qui étaient au dessus de lui, oui.

-Un vent froid. Je m'occupe.

Le loup jaune reporta son attention sur le sous-chef des Syad, le détaillant sans se soucier de ce qu'il en pensait. Il voulait se faire une idée, même s'il allait avoir oublié quelques heures plus tard. Le mâle noir avait été gâté par la nature, c'est le moins qu'on puisse dire. Il avait un charisme assez élevé, faisant probablement tomber pas mal de femelles. A moins d'avoir un caractère insupportable, mais Akiro ne pouvait pas juger ce genre de choses. Il était fort, ses muscles fluides épousant parfaitement la forme de sa fourrure noire presque immaculée, à peine tachée de quelques taches rouges ou brun/noires. Tiens? Du sang, de qui ou quoi, il ne savait pas. S'en moquait, en fait. Il devait inspirer la confiance et le respect simplement par sa présence.
Plus il le regardait, plus il était forcé de constater qu'ils étaient presque parfaitement opposés. Il n'était pas jaloux, non, ayant appris à vivre avec soi même sans comprendre comment fonctionnaient les autres, mais la différence le frappait quand même.