Seule face à cette vie ..*

Seule face a cette vie dont la mort aura un jour raison ...*

Mes pas martelaient le sol a un rythme régulier, qui semblait lent, bien qu'il ne l'était point. Pourtant on ne pouvait pas dire que j'étais pressée, au contraire, je marchais près du lac, presque gelé, cherchant de quoi occuper mon esprit et mes pensées. L'hivers avait fait disparaître toute forme de vie, seule l'odeur des quelques animaux qui n'hibernaient pas contredisait cela. Aucune trace dans la neige, à par les miennes qui se faisaient balayer dernière moi, comme si j'avais voulu échapper a une traque, a un ennemis, mais qui pouvait bien suivre un loup, le traquer ? Trop peu d'animaux avait le courrage de faire cela, les ours peut-être, mais ceux-ci restaient caché en cette periode hivernal. Peut-importe, il y avait trop peu de raison pour que j'accèlèrent mon rythme.

Je n'avait plus de raison de combattre la mort pour garder ce que j'étais censer chérir; la vie .. Ma vie. Cette misérable existance parmis tant d'autre qui ne valait rien au yeux de personne, qui disparaîtrait sans même être remarquer, voila ce que j'étais au fond, voila ce que Laika avait toujours été sans le voir, voila ce qu'elle avait faire de moi; un fantome. J'avais beau m'imposer, j'étais là sans l'être, je brillais pas mon absence lorsque celle-ci était.Pourquoi vivre lorsque la mort est plus simple ? Que m'arrivait-il ? Mes pensées avait toujours été sombre, mais maintenant, elle l'était pour moi et pas seulement pour les autres, je ne pensais plus a la mort en regardant mon voisin, mais en regardant mon reflet sur le peu d'eau qui n'avait pas gelée ...

Un bruit ...

Sourd et bas, ressemblant a une proie qui tenait a ne pas être remarquer, ressemblant a de la peur a l'état pure. La peur .. un si belle émotion, particulièrement lorsque tu la regarde directement, retenant un rire démoniaque et n'abordant qu'un légé sourire victorieux. Ma truffe en alerte, je reconnu tout de suite l'odeur d'un petit lièvre. Celui-ci était peut-être derrière des arbres, ou simplement dans la neige a me regarder passer ... Le pelage blanchâtre du peu de proie qu'il restait était difficil a repéré, particulièrement lorsque le vent soufflait tel un blizzard.

Je n'avais pas faim, mais juste l'envis de tuer me donnait une bonne raison de trouver ce lièvre.*

[j'ai pas vu de PV alors je réponds ^^ ]

A être trop seule, tu te perdras pour mieux te retrouver...

Cette phrase jaillit dans mon esprit alors que je marchais d'un rythme lent près du Lac aux Outardes, à la frontière des Boisés du Soleil. J'ignorais où je l'avais entendu mais la voix de cette pensée, comme toutes mes autres pensées, avait la voix de Konia... Konia... Penser à lui me faisait mal mais je me forçais, comme toute les autres fois, à changer ma pensée de direction, cherchant les sens cachés derrière cette phrase. Oui, il est vrai que j'était souvent seule, mais je ne m'en plaignais pas puisque j'aimais l'être. Pouvoir sentir différentes odeurs, pouvoir voir les ébats de ceux qui me considéraient comme leur prédateur, pouvoir entendre le silence...

En parlant de silence, un petit bruit sourd m'attira, et réveilla mes instincts cruels du tueur que j'étais et que tous ceux que je connaissais étaient. Nous étions des loups, le pire des carnivore aux yeux des humains qui nous craignaient comme la peste. Et pourtant, on avait tant de point commun avec ces étranges bipèdes... Tout comme nous, ils aimaient être ensemble, d'une manière générale. Tout comme nous, ils avaient une hiérarchie complexe. Tout comme nous, ils avaient des ennemis. Tout comme nous, ils avaient une loi... Mais au contraire de nous, ils nous craignaient alors que nous ne faisions que les éviter pour notre propre tranquilité...

Baissant la tête, je regardais, presque fasciné, comme la neige épousait profondément ma patte lorsque je la déposais. J'accélérais le pas et le changement se fit aussitôt, mes empreintes devinrent moins profonfes, moins nettes, moins bruyantes... Je m'approchais de la petite créature de l'origine du bruit. Mes poils bruns tranchaient avec le blanc de la neige, mon odeur aussi tranchait avec l'arôme des environs... J'eus la chance, avec ces bourrasques de vent froid, que mon regard tomba sur une petite chose blanche qui tremblait. Ce lièvre tremblait et cela m'interpellait. Comment pourrait-il frissonner de la sorte . Son pelage d'hiver était encore présent, le protégeant du froid, et le vent était en ma faveur, ne pouvant me sentir... Interloquée, je cherchais autour de moi, les sens en alerte, la présence quelconque d'un autre loup ou d'autre chose qui pourrait effrayer le petit herbivore blanc... Et je trouvis la raison de la frayeur paralysante du lièvre : Fay. La sous-chef Kamyel, âgée de trois ans. Elle était facile à reconnaître avec son pelage doux et clair, unique. Il différait énormément du mien qui était d'un brun "arbre" mélangé à un gris étrange...

J'ignorais tout de Fay, juste tout ce que savait les autres et rien d'autre. Et cela ne se résumait à pas grand chose. Elle est arrivée dans le clan bien plus tôt que moi-même, à deux ans d'écart, mais la louve qui l'avait ramené l'avait élevée, à l'instar de Konia pour moi-même... Mais la louve, la sous-chef d'un nom que je remit difficilement en mémoire, fut tuée au contraire de mon mentor qui mourut d'une mort naturelle. Enfin, plutôt dite naturelle car l'expression "mort naturelle" laisse supposer qu'il existe une mort surnaturelle, voire une mort contre nature. Une mort contre nature... Qu'est-ce donc ? Un meurtre ? Cela n'existe pas. On ne tue d'autres loups soit pour se défendre, soit pour l'honneur, soit pour obtenir un rang supérieur... Et on tue aussi pour se nourrir. Je regardis la pauvre chose en découvrant mes petites canines ivoires. Je n'osais cependant avancer puisque Fay semblait vouloir ce lièvre et étant la sous-chef, elle avait tout droit sur cette nourriture, même si je le tuais...

Le gout du sang*

«Je crois que cela t'appartient ...»

*

La chasse est source de vie. Sans cela, tous mourraient en quelques semaines...

Je vis s'élancer Fay, droit vers une proie qui sembla récupérer le contrôle de ses mouvements pendant un bref instant. La créature chercha à fuir, mais sa réaction tardive eut raison de lui. Pendant cette action, je m'assis, attentive à la manière dont la vie s'échappa du lièvre.

Le lièvre mort, la sous-chef leva les yeux vers moi, visiblement de bonne humeur. J'hochai la tête avec tout le respect que je devais à mon supérieur et la regarda marcher vivement vers moi. Je fronçais les sourcils d'un air intrigué lorsqu'elle déposa le cadavre encore chaud entre mes pattes. Pourquoi faisait-elle ça ? La question me tarauda l'esprit mais je la garda pour moi-même, préférant laisser le silence léger qui régnait. J'ignorai combien de temps exactement s'était écoulé avant que Fay commence à parler doucement, d'un air mélodieux.

«Je crois que cela t'appartient ...»

Me dit-elle, comme pour s'excuser. Mes sourcils arrêtèrent de se froncer mais, à la place de reprendre une place "normale", ils se haussèrent, montrant ma surprise. Je finis par sourire et, doucement, du bout de ma patte, je repoussa en souriant un peu le lièvre vers ma "bêta" du clan.

- Ceci est à toi. Tu l'as tuée et tu es en droit de le manger... Dis-je paisiblement. Je ne suis qu'une guerrière, tu sais. Ajoutais-je sur un ton humble.

Cette manière timide de réagir face à quelqu'un de rang social inférieur me semblait drôle. En la voyant, même si elle était plus petite que les autres, cela me semblait bizarre que Fay réagisse ainsi avec moi. Instinctivement, je savais que si j'appartenais à un autre clan, Fay n'aurait pas réagi ainsi. Elle se serait vanter comme moi-même je l'aurais fait, car tous ont été élevés dans la fierté du clan Kamyel...

Le mensonge ne tue pas, mais la vérité est bonne a dire ..*

La guerrière repoussa le lièvre dans ma direction, geste qui semblait ressembler a de la compassion. Je ne sais pas s'il s'agissait réellement de cela, mais ce n'était pas le genre de comportement qui me plasait. Je n'avais pas besoin des autres. J'avais tué ce lièvre et si vraiment j'en voulais un, je n'avais qu'a en tuer un autre. J'avais beau savoir que la louve n'avait pas voulu m'insulter, pourtant je me sentais quelque peu offusqué qu'elle refuse cette proie.

Citation :: - Ceci est à toi. Tu l'as tuée et tu es en droit de le manger... dit-elle paisiblement. Je ne suis qu'une guerrière, tu sais, ajoutais-elle sur un ton humble.

C'était bien gentil de sa part, je l'admet, mais la gentillesse n'est pas néccéssaire dans la vie, du moin, c'est mon avis. Mais la raison première qui me portait a refuser était le simple fait que je n'avais pas tuer ce lièvre pour le manger, mais belle et bien pour le simple plaisir de tuer. Comment justifier un tel acte ? Même moi je n'aurais pas accepter un tel comportement de la part d'un loup du clan. De plus, les proies étaient rare en cette saison ..

« Je n'ais pas tué cette proie pour moi de toute facons. Je comptais la ramener au clan et l'offrir a qui la voudrait », fis-je simplement en repoussant la proie de plus belle. «Si tu ne la veut pas, je l'amènerai au clan», dis-je poliment comme pour lui donner une raison de plus de manger la proie.

Je n'avais pas vraiment mentis car de toute facons c'était certainement ce que j'aurais fait. *

Un choix peut changer une vie entière...

Il n'y eut pas d'hésitation lorsque Fay repoussa la proie vers moi, pour me la donner. Moi qui était tellement habituée à une hiérarchie claire, fut surprise de plus belle. Je ne comprenais pas sa manière de réagir, rejetant des règles qui me semblaient immobiles. Peut-être était-ce dû à l'éducation que je reçut : me taire, faire ce qu'on voulait que je fasse et suivre. Certes, cela ressemble à un comportement de mouton mais c'était si simple de faire cela. C'est pour cela, d'ailleurs, que je resterais toujours une simple guerrière : je me voyais comme quelqu'un de courageux, fière et remplie de dignité mais il me manquait, et je le savais bien, ce petit quelque chose en plus qui aurait fait de moi quelqu'un d'autre. Mais j'aimais ce que j'étais même si, quelque fois, ce que je pensais de moi-même me sous-estimait sûrement.

« Je n'ai pas tué cette proie pour moi de toute façon. Je comptais la ramener au clan et l'offrir à qui la voudrait. Si tu ne la veut pas, je l'amènerai au clan», me dit-elle d'un ton poli. Son ton ne semblait plus s'excuser mais, à mes oreilles, voulait me donner une bonne raison de le manger... Regardant la proie, j'hésitai sur le choix à faire. Je pouvais le repousser et savoir qu'un autre loup en profiterais sans remords ou je pouvais accepter. Je n'avais pas faim et je savais que mon organisme pourrait vivre encore quelques jours sans faiblir mais la nourriture à mes pattes était une chance supplémentaire de ma survie. Mon choix fait, je me devais de la remercier, pour cette "faveur", mais je me sentais toujours un peu gauche lorsque je devais le faire.

- Merci. Me contentais-je de dire sur un ton un peu maladroit. Je n'avais rien d'autre à dire, l'essentiel ayant été prononcé. Je me coucha donc, prenant une position confortable pour profiter de mon repas immédiatement, avant que la chaleur ne s'échappe totalement du lièvre mort... Mes pattes avant emprisonnèrent le cadavre et, en ignorant Fay toujours présente, je commença à manger. Il n'y eut pas besoin de beaucoup de temps avant que le sang ne tache une partie de mon museau. Quelques bouchées plus tard, je leva les yeux vers Fay, sans arrêter mon repas. Mon regard ambre, fixé sur elle sans aucune animosité, semblait chercher un quelconque secret ou une réaction immédiate. Pourtant, je n'avais que quelques interrogations dans mes deux yeux aux reflets légèrement bleutés. En voulait-elle un morceau ? Allait-elle rester ici, à me regarder ? Allait-elle me parler ?

Le silence parle ..*

Voyant que celle-ci hésitait, j'insista du regard, je ne su pas si elle avait remarquer cet acte plutot suptile, mais peu importait, car elle accepta.

Citation :: - Merci, se contenta-t-elle de dire..

Écoutant le silence, je l'observa déguster le corps sans vie du lièvre. Les proies étaient loin d'être abondante en ce moment, mais la fonte arrivait, avec les naissances et la crainte des proies de sortir et de mourir gelé, elles seront donc certainement plus nombreuses a mettre le nez dehors ..

Je sortis alors de mes pensés, bien que j'y retomba presque simultanément. Je me rappelais trop peu cette guerrière, bien que je l'avais vu a plusieurs reprises, comme toujours, son nom m'avait échappé. Je n'ais jamais été doué a retenir les noms des autres, leurs rang par-contre, j'ai de la facilité. C'était une guerrière et elle était plus vielle que moi .. En gros, c'était ce que je me rappelait d'elle .. Et peut-être également qu'elle n'était pas née au sein du clan.

Je me mis alors a écouter le silence, j'avais presque l'impression que quelqu'un me parlait réellement. Le silence parle, mais pour l'entendre, il faut d'abords l'écouté ..

J'étais assise tout pres de .. arf, son nom ne me revenait toujours pas. Du moin, assise près de la guerrièere, je promenais mon regard sur le paysage environnant et biensur, je continuais a écouter le silence ...*

Voyant ma supérieure se concentrer, si l'on pouvait appeller ça comme cela, sur le paysage environnant, mon regard repartit sur mon repas. Ce lièvre, maigre de l'hiver, fut rapidement fini et je me redressa en me lèchant les babines, pour enlever les maigres résidus de viande et de sang qui tachait ma fourrure, et pour être sur de manger le maximum... Il est vrai que si la créature était plus imposante, et si j'étais seule et affamée, je me serais cassée la tête, pour ainsi dire, à manger la moelle qui était enfermé dans les os... Assise dans la neige, j'observai Fay quelques secondes, sans réellement me gêner, puisqu'elle semblait perdue dans la contemplation du paysage. C'était la première fois que je le voyais de si près, les autres fois étaient à la dérobée et puis, je n'avais jamais fait attention, avant... Je revoyais l'éclat blanc de ses crocs, sa rapidité, son air de tueur qui était commun à tous les loups et l'étincelle dans ses yeux noirs d'encre qu'on ne pouvait y voir une expression quelconque. Ils étaient si inexpressif... Mais cela ne faisait que m'intriguer et je ne pouvais arrêter de les comparer aux miens, plus profonds à un tel point que certains arrivaient à se "noyer dedans". Je ne le prenais pas mal, ce n'était qu'une phrase qui m'indiquait que mes yeux avaient encore ce regard fixant qui me réconfortait même si je ne pouvais le voir que dans une flaque d'eau limpide et lisse. Fay était très loin de me ressembler et je le savais, aussi bien d'un point physique que psychologique, j'en étais certaine...

Le silence qui régnait entre nous ne me gênait pas, me plaisait même. Cela me faisait penser aux moments rares où deux êtres vivants peuvent se comprendre sans parler, dans une communion parfaite. J'avais ce genre de moment avec Konia et je les regrettait autant qu'il me manquait car c'était l'être dont j'étais, et je serais sûrement toujours, le plus proche... Je soupirai en secouant la tête avec lenteur. Je redressa ma tête, récupérant ce port digne et fier que j'aimais tellement avoir et replongea mon regard vers Fay. Je passis ma langue sur mes lèvres, m'apprêtant à parler, mais je n'avais rien à dire. Heureusement, je trouvais rapidement une échapatoire assez pitoyable.

- Beau temps pour se promener par ici, non ? Fis-je d'un air naturel, me trouvant pathétique...

(Désoler j'ai pas d'inspi ...)

Blanc, gris, noir ...*

La neige tombait toujours a gros flocons, mais le vent s'était calmé. Tout ce qui m'entourait semblait blanc ... J'étais impatiente de voir du vert et même d'autre couleur .. Blanc, gris, noir. C'étais les seules couleurs visibles en cette saison, parfois du rouge, ce qui était le cas du pelage de Niako en ce moment. Niako ! C'était ca son nom ....

Citation :: - Beau temps pour se promener par ici, non ? Fit-elle d'un air naturel...

Que réponde a cette question qui semblait être la pour briser le silence. Certain supporte mal le silence et préfère discuter. Personnellement je ne comprends pas vraiment ces gens. Pourtant il me semblait que Niako n'était pas comme eux, mais bon, peut-être que non au fond. Ou bien cette question était vraiment de fait curieux ...

« Oui et non .. » dis-je sans présciser le pourquoi de cette réponse plutot vague.*

(moi non plus >< faut trouver un truc pour débloquer la situation...)

« Oui et non ... » Me dit-elle d'un air vague. Je grimaçai devant cette réponse que je prenais comme la preuve que je l'ennuyais. Pas que cela me genaît réellement mais un ressentiment honteux cuisait en moi pour le moment. Je savais cependant que ça partirait dès que je me retrouverais absolument seule, avec comme seuls compagnons des oiseaux, des proies et mon reflet dans l'eau.

Je n'avais plus rien à dire à Fay. Je n'avais rien à dire en général. Il n'y avait pas une chasse commune récente, ou une quelconque rumeur dont Niako fut au courant, à raconter. En silence, je regardis autour de moi. Enfin, il n'y a pas grand chose à regarder. Le paysage désolant et quasiment virginale du Lac aux Outardes n'avait rien à dire. Des traces de pas, une course, des taches rouges sur la neige qui fondait doucement par le peu de chaleur que contenait ce sang...

J'analysai, si l'on peut dire, les paroles du sous-chef Kamyel. Oui et non. Plutôt étrange comme réponse. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Oui car le temps était tout ce qu'on pouvait espérer de mieux : de la neige et du vent et non parce qu'elle m'avait rencontrée ? Ce fut une conclusion possible des paroles de Fay. Certes vexante mais plausible. Cela ne m'inquiétait cependant pas : je n'allais pas partir simplement parce que une autre louve avait peut-être insinuée, malgré elle, que ma présence était malvenue. Qu'elle aille se faire f***** ! C'est ce que j'aurais dit si je n'étais pas moi avec mon caractère calme et patient. Toutefois, je m'informai sur ce sujet avec une voix au volume bien réglée pour qu'elle puisse se fondre dans la nature tout en flottant autour des oreilles bien droites de Fay.

- Ma présence te dérange-t-elle ? Demanda-je donc avec calme et sans une quelconque appréhension. Je l'avais demandée par curiosité et aussi par politesse mais je ne pourrais dire que cela me choquerait si elle me répondait positivement.

Au delà des mots les pensées ...*

Le silence se fit, Niako semblait perdue dans ses pensées, je n'osais ni la déranger ni briser le silence. Le silence .. Il y avait si peu de bruit que je n'entendais que ma respiration et celle de Niako.

Niako a écrit:

- Ma présence te dérange-t-elle ?

Voila une question que je n'aurais pas osé dire a sa place et dont la réponse était plutot évidente. Niako ne me dérangeait pas, mais je m'ennuyais en général. La vie dite courte me semblait longue, beaucoup trop longue.

(a finir)*